Une nouvelle présentation sera bientôt donnée à Savoirs des femmes. Certains contenus et sections seront temporairement indisponibles. Retour en ligne dès que possible!
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Virginie A. Duzer et Tiffany Mi donneront un permier aperçu de la mise en ligne d’une collection de cartes postales, que le groupe de recherche “Savoirs des femmes” a rendu possible, entre 2012 et 2015.
Voir ici: http://www.cla.csulb.edu/departments/rgrll/nineteenthcentury2019/conference/
Le jeudi 21 mars, de 18h à 20h, se tiendra une séance du séminaire des doctorants de Paris 3 intitulée : “Théorie littéraire féminine à la Belle Époque”, introduite par Christine Planté, spécialiste de l’histoire littéraire des femmes et des études sur le genre (au sens de gender) au XIXe siècle.
Cinq courtes interventions (de 10 minutes chacune environ) se succèderont, qui porteront sur cinq auteures certes diversement appréciées par une histoire littéraire lente à accorder un véritable statut aux productions féminines du tournant du siècle, mais qui ont en commun d’avoir fortement touché l’esprit de leurs contemporains : Rachilde (1860-1953), Aurel (1869-1948), Colette (1873-1954), Colette Yver (1874-1953) Renée Vivien (1877-1909).
Chaque intervenant fera la lecture et la présentation d’un texte de son choix, avant de laisser la place à la discussion : il s’agit en effet de valoriser les bienfaits de la table ronde.
Des informations plus détaillées peuvent être trouvées ici: http://www.fabula.org/actualites/theorie-litteraire-feminine-la-belle-epoque_90006.php.
CP
. 138 femmes de lettres oubliées
Préface de Cécile Guilbert
ISBN : 9782710377146
Laurent Portes donne sous ce titre un choix bibliographique intéressant dans son blog Gallica Histoire de Paris :
Taxile Delord (1815-1877) donne en 1841 sa Physiologie de la Parisienne ; le ton est donné avec la vignette de Marie-Alexandre Alophe (1812-1883) qui orne le titre : une élégante jeune femme entourée d’un essaim d’admirateurs qui n’ont d’yeux que pour elle . « La Parisienne est un mythe », précise l’auteur ; elle le restera pendant près d’un siècle, donnant lieu à une abondante littérature.
Léon Gozlan (1803-1866) Les maîtresses à Paris. Ce qu’est une Parisienne, 1852. Cet ensemble de textes est la reprise de ceux parus en 1845 dans le premier tome du Diable à Paris, recueil réuni à l’initiative de P.-J. Hetzel .
Sous un titre à peine différent, Arnould Frémy (1809-189.) publie trois ans plus tard, en 1855 Les maîtresses parisiennes : scènes de la vie moderne .
Théodore de Banville (1823-1891) s’intéresse en 1866 aux Parisiennes de Paris
Sous le pseudonyme « marquis de Villemer », Charles Yriarte (1833-1898) publie en 1867 Les femmes qui s’en vont : études de Parisiennes
Le précédant du sur-titre « Physionomies parisiennes », Paul Perret (1830-1904) publie en 1868 La Parisienne.
Arsène Houssaye (1815-1896) fait paraître en 1869 les 4 volumes de sa série Les Parisiennes (vol. 1 ; vol. 2 ; vol. 3 ; vol. 4 .
Un grand succès de l’année 1869, Parisine, de Nestor Roqueplan (1805-1870) entend analyser les mœurs des Parisiennes et des Parisiens : « On dit Strychnine, Quinine, Nicotine, Aniline, je dis Parisine », annonce d’emblée l’auteur, comme pour souligner les dangers de l’esprit parisien .
En 1870, Charles Diguet (1836-1909) met en valeur Les jolies femmes de Paris en un ouvrage orné de vingt eaux-fortes.
En 1875, Ernest d’Hervilly (1839-1911) décrit Mesdames les Parisiennes .
Alfred Grévin (1827-1892), décrit Les Parisiennes en 1878
En 1881, l’académicien Octave Feuillet (1821-1890) écrit Histoire d’une Parisienne .
Gaston Bérardi (1849-1926) se cache sous le pseudonyme de Mardoche et Desgenais pour publier en 1882 Les Parisiennes .
Le diplomate Albert de Maugny (1839-1918), sous le pseudonyme de Zed, donne en 1889 Parisiens et Parisiennes en déshabillé : on y apprend beaucoup sur les « demi-castors » et « bas-bleus », ainsi que sur la « sportomanie des femmes » .
D’Octave Uzanne ,en 1892 : La femme et la mode : métamorphoses de la Parisienne de 1792 à 1892 . Du même: Les modes de Paris, variations du goût et de l’esthétique de la femme, 1797-1897, 1898 .
Georges Montorgueil et Henri Boutet, Les Parisiennes d’à-présent , 1897
Pierre Vrignault donne en 1898 son recueil de vers : Parisiennes de 1897
La vicomtesse de Réville, La Parisienne en 1900
Un article de Titiou Lecoq publié par Slate le 19 janvier 2018
Retrouvez le premier volet ici: Les instances intellectuelles, ces territoires d’exclusion des femmes
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